C'est pas Einstein
C'est pas Einstein
Partons de cette litote pour explorer la vastitude du champ sémantique de la bassesse du front (à tous les sens du terme si vous voyez ce que je veux dire...). D'autres litotes : "il a pas inventé l'eau chaude, il a pas inventé la poudre, il a pas inventé le fil à couper le beurre","il a pas inventé la machine à vapeur", "c'est pas un aigle". Des comparaisons animales : "bête comme une oie, bête comme un âne". Des formules ironiques "C'est un aigle !". De vraies métaphores : "c'est une tête de linotte", "c'est un blaireau". Et de tout un peu puisqu'avec le concept de connerie, on aboutit à l'infinitude : "c'est un bras cassé" "avoir une cervelle d'oiseau", "avoir un petit pois dans la tête", "avoir un petit pois à la place du cerveau", "y entraver que pouic, que couic, que tchi" (peu métaphoriques mais plutôt sur un registre argotique), "être con comme un balai", "être con comme un manche", "être con comme une valise " (éventuellement "sans poignée"), "être fin comme du gros sel" (éventuellement "être fin comme du gros sel dans une boîte à poivre".), "être faible du ciboulot", "ne rien avoir dans le ciboulot", avoir une passoire à la place du cerveau", "être mou du bulbe".
"avoir le crâne au ras des sourcils" que signale Michelle Devinant est contigu à "être bas du front".
"ne pas être bien arreyé" (orthographe approximative...) semble appartenir à un idiolecte ou à un parler local patoisant (Sologne ? Berry ?). En tout cas, cette expression m'en rappelle une autre : "Ben dis, don, c'ti-là, il est pas ben aouindu" (pas fin, pas malin).