C'est tellement bon qu'on en mangerait sur la tête d'un teigneux

Publié le par Jacques Michaud

Variante : C'est tellement bon qu'on en mangerait sur la tête d'un pouilleux.
Cette expression que nous a communiquée Michel T. n'est pas facilement classable dans l'ensemble des figures rhétoriques ou stylistiques. Je sais, vous allez me dire "on s'en branle ! le principal c'est que ça nous fasse marrer." Certes,le principal c'est l'essentiel (tautologie !)! mais moi, devant une telle expression, je suis comme une poule qui aurait trouvé un couteau et finalement, à y bien regarder, ça me troue le cul de ne pas avoir de réponse absolument claire du côté des sciences du langage même si j'ai quand même l'impression là de sodomiser les mouches. Et j'ajouterai tout de même que votre manque de curiosité me désole et ne m'étonne pas du tout. Quel siècle !
à croire qu'avec BAC+1 vous vous verriez déjà diriger un EPAD !
On peut partiellement parler de métaphore puisqu'en l'occurrence (et c'est vraiment le cas de le dire) "la tête d'un teigneux"(beurk !) se substitue à (on en mangerait) n'importe où (sous-entendu : peu importe dans quelles conditions y compris les plus dégueulasses). Mais par ailleurs, l'introduction d'un quantifiant "tellement bon que" nous amène du côté de la comparaison.

Autre expression contiguë par la notion de propreté vs saleté :
Chez eux,
c'est tellement propre qu'on pourrait manger sur le carrelage.

Publié dans métaphore

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