Pendre quelqu'un à un croc de boucher
Si cette expression semble avoir été remise au goût du jour par un certain Nicolas Sarkozy, selon les informations données par le Canard Enchaîné depuis
belle lurette et rappelées cette semaine à propos du fameux procès Clearstream (1), elle existe depuis longtemps. Et je l'ai bien souvent entendue à défaut de l'avoir utilisée car je ne suis
nullement vindicatif. Autrefois, pendre quelqu'un (vivant bien sûr) à un croc de boucher pouvait représenter le summum de la violence du bourreau (en l'occurrence un tortionnaire) et le summum
de la souffrance de la victime. Dans le contexte du procès qui vient de s'ouvrir, l'aspect métaphorique de l'expression est renforcé car évidemment toute violence physique même la plus minime
à l'égard des prévenus est rigoureusement exclue. L'expression garde toutefois un fort relent de vengeance. C'est sans doute ce qui en restera de plus prégnant.
(1) Clearstream Sarko a promis de pendre Villepin à un croc de boucher.
C'est règlement de comptes à OK Charal !
Le Canard Enchaîné, n°4639, 23/09/09
Post-scriptum
Le Nouvel Observateur, n°2341, du 17-09-09 publie ce dessin de Wiaz
(1) Clearstream Sarko a promis de pendre Villepin à un croc de boucher.
C'est règlement de comptes à OK Charal !
Le Canard Enchaîné, n°4639, 23/09/09
Post-scriptum
Le Nouvel Observateur, n°2341, du 17-09-09 publie ce dessin de Wiaz