Sortir du cul des vaches
En son temps, naguère, j'avais noté l'expression "n'être bon qu'à être au cul des vaches", c'est-à-dire fleurer bon ses origines paysannes et, pour
les courbés de l'urbanité, n'être bon à rien d'autre qu'à vivre comme un paysan, avec tout ce que ça représente d'idées reçues, de connotations cul-terreux, red
neck, etc. Vivre aussi dans le trou du cul du monde pour ceux qui voient encore le paysan comme un demeuré. C'est vrai, il y en a, comme chez les
courbés ! Mais ceux que je rencontre car, je vis dans un petit hameau au mlilieu des champs certes entouré d'une voie ferrée, d'une nationale, d'une autoroute, ceux que je rencontre dis-je,
me parlent l'un de son prochain voyage à Nouyork, l'autre de son mois annuel (!!!) à Madagascar et de ses virées à moto dans le désert tunisien. D'autres encore vivent la vie qu'ils se sont
rêvée, simple, agreste, spartiate, idéale aux deux sens du terme. Je vois pas la différence entre eux et moi...
Sortir du cul des vaches, c'est avoir eu, en quelque sorte, de la promotion entre un état ci-devant cul-terreux et un maintenant autre mais qui toutefois sent
la paille et le grain.
C'est vrai aussi que je connais des paysans qui respectent la caricature. Mais je les aime bien.